vendredi 28 novembre 2008

Carthagene

La cote colombienne, la plage, les Caraibes. Carthagene est une ville tres touristique et elle l'etait encore plus lorsque nous y etions parce qu'elle etait l'hotesse de Miss Colombia 2008. Concours de beaute qui attire plusieurs milliers de personnes dans la ville.

Carthagene a une ambiance tres caraibeenne, malgre le fait que se soit une grande ville on sent linfluence de la plage. Musiques, danses et chaleur etaient au rendez-vous.

A Carthagena, nous avons visite le centre Historique, ou les habitants de ce quartier ont du quitter leur logis ou demenager leurs commerces parce que la ville voulait en faire un quartier propre, parfait pour les touristes. On peut donc trouver un certain charme a ce quartier, mais il manque definitivement de vie. L'effet est un peu artificiel.

Nous sommes aussi passe par le quartier populaire qui abrite les hotels backpapers et les bouibouis bons marches. On peut sentir la vie de Carthagene dans ses rues et surtout dans son marche de vetements a aire ouverte, ou il faut marchander beaucoup.

Il y a aussi la mer, ou en fin de journee, nous avons trouve tres agreable de s'y saucer. La plage est grande et est bondee de monde. Il est donc impossible de trouver un petit coin tranquille pour se baigner, mais avec la chaleur on a beaucoup apprecie sa presence quand meme.

Medellin

Apres notre sejour dans la capitale, nous avons fait un bref escale dans la ville de Medellin. L'attrait majeur pour nous a semble etre le metro. La ville s'est dotee d'un metro suspendu, qui permet de voir toute la ville avec un seul ticket. On peut faire un tour des differents quartiers de Medellin en restant dans le metro.

Ils ont aussi un metro cable, qui relie les bidonvilles a la ville. Cest gratuit pour tous. Les habitants peuvent donc l'utiliser et ca leur permet sans frais de se deplacer.

Nous avons fait un tour et ca permet vraiment de decouvrir les cotes de la ville. Un riche et les alentours sur fond de pauvrete.

Sinon, Medellin ne nous a pas enchantee. Une journee plus tard et nous etions direction Carthagene.

Bogota

La capitale Colombienne. Nous avons ete recu par la grand mere paternelle de Mateo et bien entendu par notre ami Mateo. Nous avons passe 4 jours super dans la capitale.

Visite des quartiers populaires pour le magasinage, visite du centre ville et de son musee de l'or. Musee tres populaire a Bogota. Cest interressant de voir lexposition avec tout ses vestiges d'or d'un temps passe.

Nous avons aussi pu profiter de la vie nocturne de la capitale, mouvementee surtout les fins de semaine, quand les jeunes envahissent les bars du centre.

Mateo nous a fait visite la capitale et nous a permis d'avoir un tres bon moment dans cette immense ville.

mercredi 26 novembre 2008

La zone cafetiere

Nous avons fait un arret par la zone cafetiere ou la famille de notre ami Mateo, nous a accueillit commes des rois.
Petite journee a Solano, village pres du parc Los Nevados. Endroit tranquille ou il fait bon sassoeir et deguster le cafe colombien. Apres cette premiere immersion, direction Armenia ou la mere et les soeurs de Mateo nous attendaient.

Au reveil, visite guidee extraordinaire de la zone cafetiere avec le grand pere maternel. Ce fut une journee remplie et tres interessante. Nous avons visite une finca de cafe et une dagrumes, fait le tour des pueblos environnants.

Malheureusement, maintenant dans la zone du cafe, les gens ne peuvent plus seulement vivre de cette culture. Il y a donc plusieurs Finca qui ont meme arrete completement de produire du cafe et se dedit maintenant a la culture de la pomme de terre ou de Yucca. Le cafe dans plusieurs fincas, pousse a l´abri d´un bananier ou d´un oranger. La Colombie a perdu sa place de premier vendeur de cafe au profit du Vietnam. Ce pays produit beaucoup plus de grains de cafe, mais la qualite n´est pas comparable avec celui de la Colombie.














samedi 1 novembre 2008

Colombia


Notre périple Colombien a commencé bien avant de monter dans le bus pour la frontière.
il y a plusieurs mois, en préparant ce voyage, en pleine couverture médiatique de l´affaire Bétancourt, on se demandait s´il était prudent et surtout réaliste de traverser le pays par la route.

Internet et les sites officiels ne nous encourageaint pas du tout à venir dans le pays. L´ambassade de France et autres sources d´informations vous invitent à ne JAMAIS venir en Colombie sauf raisons professionnelles auquel cas, rester dans les zones urbaines sous protection militaire.
À ce moment de l´histoire, nous étions septiques sur la véracité des infos. Le '' on verra bien '' l´a alors emporté.

Et puis en voyage, au fil des conversations, les vagabonds, comme nous, nous ont fortement conseillé (à l´instar des officiels) de visiter ce pays formidablement diversifié à la population accueillante.


Nous y sommes aujourd´hui. Après Popayan, nous voilà dans le petit pueblo de San Agustin, célèbre pour ses vestiges d´une civilisation vieille de 3500 ans dont on ne sait pas grand chose.
Montagne, forêt dense, du vert partout, des chevaux pour remplacer les vélos. 3 jours de féria, musique, asados, alcool, concours de chevaux, combats de coq...
Voilà la vraie Colombie...

Quito


Avec ses 2850 metres d´altitude, Quito est la deuxième ville la plus haute du monde après La Paz. Plus de 2 millions d´habitants ont élus domicile dans ces 12 000 mètres de plateau. Quito est entouré de montagnes et on peut apercevoir quand le temps est clément, le volcan Cotopaxi, haut de 5897 metres.

La ville de Quito est une capitale ou il fait bon flâner dans les rues ou aller visiter les églises et cathédrales de son quartier colonial. La ville se distingue des autres par ses attraits historiques, sa vie nocturne très animée, mais aussi parce qu´en pleine ville, entourée de maisons on retrouve l´aéroport. C´est vraiment impressionnant de voir les avions aussi bas, à quelques centaines de mètres du centre ville.

Nous avons passé 4 jours à Quito, ce qui nous a permis de profiter de sa vie nocturne. La fin de semaine, les rues du nouveau quartier le Mariscal, se remplissent des jeunes de la capitale et on y danse jusqu´à 4 heures du matin dans tous les nombreux bars du quartier.

Nous en avons aussi profiter pour nous reposer un peu et aller visiter le site de la Mitad del Mundo (la moitié du monde) où la lattitude est de zéro sur la ligne équinoxale. Le site est un attrape touristes, mais ca valait bien une petite photo.


Nous allons maintenant quitter l´Equateur après 24 jours qui nous ont enchantés. Un nouveau pays nous attends. Nouvelle destination; la Colombie

La jungle



Après la côte, nous avons pris un autobus de nuit qui nous a mené jusqu´à Quito. Dès notre arrivée dans la capitale, deuxième autobus, direction Tena. La ville de Tena n´a pas beaucoup d´interêts en elle-même, mais c´est la porte d´entrée pour partir à la découverte de la jungle équatorienne.

Nous y avons rencontré une francaise Nolwenn qui habite dans une communauté indigenes depuis 5 ans et qui a mis sur pied avec son mari César, le projet Cabañas Nanambiiki, qui accueille des touristes et qui permet une immersion dans la vie de la communauté Quechua de Campo Cocha. Le village regroupe 56 familles soit 280 personnes. Le rio Napo baigne ce petit coin de tranquilité avant de se jeter dans l´Amazonie. On peut s´y baigner, il ne faut cependant pas avoir peur des petits moustiques.

La deuxieme journée, nous sommes partis avec 3 membres de la communauté à la découverte de la forêt primaire. Nous avons marché a travers une flore incroyablement verte et luxuriante. Notre premiere nuit, nous l´avons passé en pleine nature. Entouré par la jungle, à même le sol, protégé des insectes par notre moustiquaire.

À notre réveil, après un déjeuner typique, nous sommes repartis pour la forêt qui regorge de plantes médicinales et d´animaux, comme le tapir et le singe, que les membres de la communauté chassent. (surement pour ça d´ailleurs que nous n´en avons vus aucun...)

De retour aux Cabañas, nous sommes repartis vers la capitale et cette fois-ci pour y rester quelques jours. Nous aurions aimé rester plus longtemps et participer activement à la vie de la communauté, mais le temps nous manque. Se sera pour une autre fois ...

Puerto Lopez et Canoa

Nous sommes partis pour la côte. Premier arrêt, Puerto Lopez et ses baleines franches. Nous avons pu suivre un couple de baleines à bord dun petit bateau.

Ensuite, le nord, direction Canoa. Nous avons passé quelques jours bercés par les vagues, pieds nus... ambiance plus qu´agréable.

Nous quittons l´océan pacifique pour Quito. Demain direction la jungle...

mercredi 29 octobre 2008

mardi 21 octobre 2008

Susudel



Nous quittons Vilcabamba pour le nord, en direction de Cuenca.

Avant de retrourner dans un environnement urbain, nous décidons de continuer dans la branche nature en nous arrêtant à Susudel.

Introuvable sur une carte du monde, ce petit village de montagnes cache une perle rare: la granja organica Molinuco et surtout, surtout le fabuleux couple de sexagénaires qui s´en occupent, Maria et Rodrigo.

Nous allons passer avec eux 5 jours de bonheur, à les aider avec la ferme, à parler de leur pays, des nôtres, à boire des tragos de Zumir (alcool de canne local) à la moindre occasion, faire du cheval (cette fois pour de vrai)


Bref, une immersion totale dans ce milieu familial, beau et généreux. Pour nous, loin des nôtres, ces grands parents d´adoption ont été des hôtes incroyables.

Sans doute une des plus belles rencontres du voyage...

Ecuador



Déjà 2 semaines que nous sommes en Equateur. Jusque là, un coup de coeur, des endroits magnifiques et des rencontres toutes aussi magiques.

Notre premier contact avec le pays s´est fait a Vilcabamba, au sud, à quelques heures de la frontière Péruvienne dans la région de Loja. Vilcabamba est un petit village d´où on ne veut pas partir. Niché dans la vallée de la longévité (vallée mondialement connue pour son nombre impressionnant de centenaires), il jouit d´un climat plus que doux et de paysages à vous faire poser le sac, définitivement.

Nous logeons dans la réserve écologique Rumi Wilco, au milieu de la végétation luxuriante, entourés d´oiseaux d´insectes et de serpents, ,en prime, une magnifique vue sur les montagnes qui surplombent le village.

Balade à cheval, hamacs et bières fraiches auront contribué à nous convaincre définitivement: on va bien aimer l´Equateur.

Barbudo

jeudi 2 octobre 2008

Cajamarca


On a laissé le Huascaran et la cordillere blanche derrière nous pour poursuivre notre périple vers le nord.

Après 17h de bus via Trujillo, nous voilà à Cajamarca, ville riche en histoire puisque c´est ici qu´Atahualpa, le dernier Inca, a été fait prisonnier et assasine par Pizarro et la couronne d´Espagne. Le cachot où il avait été retenu prisonnier est d´ailleurs un des seuls vestiges d´époque encore présent dans la ville.

On peut y voir la marque tracée au mur, representant la taille de l´Inca bras levé. Atahualpa ayant proposé à Pizarro de remplir deux fois sa geôle d´argent et une fois d´or contre sa libération. Il ne sera bien entendu jamais libéré... Cajamarca est une ville tranquille à l´architecture coloniale très riche.

De nombreuses églises et bâtisses d´époque, vraiment maginfiques. Ruelles étroites, marché central, sources d´eaux chaudes du baño del inca, villages pittoresques et nature toute proche et en plus, très peu de touristes étrangers.

Pour nous, le rêve.. Au coin d´une rue, on fait la rencontre de tio Rocolo, personnage incontournable à Cajamarca, qui chante aussi fort que l´alccol qu´il nous propose. Du Cañaso, alcool regionale qui n´a rien a envier à une bonne gentiane.

Il nous emmène de son pas chaloupé dans un troquet sans nom, sans deventure mais avec à l´intérieur une pleiade d´intellectuels Cajamarcais qui se retrouvent ici pour boire le rhum maison à l´abris des regards.

Après midi mémorable à trinquer, entre autre avec un poète Péruvien de renom, Santiago Aguilar. Un grand moment de culture vivante, célébré comme il se doit à la mode Péruvienne, c´est à dire avec beaucoup d´alcool...

Nous partons ce soir pour Piura, encore plus au nord pour rejoindre ensuite l´Equateur, ou nous serons dans 2 jours.Nouveau pays, nouvelles découvertes...


Sueño verde
Nous avons passé 2 jours chez Jésus, dans le petit village de montagne de Huamacchuco entre Yungay et la Quebrada Llanganuco, au pied des nevados Huandoy et Huascaran.
Jésus, rencontré dans le coffre d´un taxi sur le chemin de la laguna 69 nous avait invité à venir partager sa vie de famille, après que l´on ai parlé lui et moi de tourisme, de montagne et de la vie en général. Je me revois lui demander pourquoi il ne ferait pas une petite maison pour acceuillir les touristes dans son village...
Je ne pensais pas que ces quelques mots nous mèneraient à ce qui va suivre... À peine arrivé, Jésus me pose pleins de questions sur le tourisme et me demande comment réaliser un projet pour sa communauté.
Je me rends vite compte que JE suis au coeur du projet. Il m´annonce qu´il a convoqué chez lui des amis et de la famille interessés par le projet dont on a parlé et que dans 2h ils seront la pour m´écouter. Position bien délicate, de simple voyageur, je deviens en quelques minutes Don Grégorio, gestionnaire d´un projet d´écotourisme.

Après quelques heures de discussion, un projet est né, Ecoturismo Sueño Verde.Formation d´un comité, mise en place d´une organisation pour accueillir dès mai 2009 des touristes, au sein même de la communauté.
Partager le quotidien des gens du campo, voilà l´objectif, et accompagner tout ça d´excursions dans les vallées avoisinantes, à pied ou à cheval. Leur travail consiste pour le moment à s´organiser ensemble pour proposer quelque chose de clair.
Aussi, ils devront construire des toilettes sèches et des douches solaires selon les plans que nous leur avons laissé. Pour moi, le travail se fera surtout au niveau du suivi et de la diffusion de l´information.Il va falloir travailler fort des deux côtés pour que ça marche...Ojala!!!



Les deux jours passés dans la famille nous ont enchantés, vivre au coeur des familles, au rythme du vrai Pérou est une expérience unique qui, je suis sûr, enchantera plusieurs d´entre vous. Affaire à suivre...
Santa cruz et Alpamayo

Riches des infos données par Léo, d´une motivation exemplaire et de quelques paquets de nouilles instantanées, nous partons pour 3 jours en autonomie dans la cordillera blanca. L´itinéraire, la quebrada Santa Cruz depuis Cashapampa, puis montée jusqu´à la laguna Arhueycocha, camp de base de l´Alpamayo. Premier jour humide, il tombe des cordes pendant 4h, montage de la tente sous la pluie galcée, nuit fraîche, tente congelée. Le deuxième jour sera beaucoup plus clément, levé tôt pour éviter les nuages et montée jusqu´à Arhueyacocha. Sans aucun doute un des plus beaux paysages de montagne dans ma vie de voyageur. À couper le souffle... le dernier jour sera plus tranquille, un peu de repos, séchage du materiel sous le soleil d´altitude et retour au bercail.

Cordillera Blanca

Départ d´Aréquipa, transit de quelques heures à Lima et nous voilà à Huaraz au coeur de la cordillera blanca, aux portes du parc national Huascaran qui porte le nom du plus haut sommet Péruvien avec ses 6758m. De retour ici pour moi après 5 ans d´abscence, une première pour Pupa.Nous atterrissons à l´hotel El Tambo, pour moi, la maison, même si le personnel a changé, cet endroit me plait toujours autant. Ici, Benji, Léo et David sont une source d´information énorme et d´une gentillesse à te faire poser les valises pour 6 mois.



Après une petit journée de repos, nous partons pour un tour dans la montagne jusqu`à la laguna 69. Quelques heures de marche dans un cadre magnifique, les vallées vertes, brunes et jaunes, au fond les montagnes gigantesques, d´un blanc immaculé. Encore une fois, on se sent bien petits dans cette immensité. En route vers la 69, j´ai ausi fais la connaissance de Jesus, pas le fils de Dieu, un autre.Agriculteur et muletier pour les expéditions dans la cordillère, il nous invite chez lui 4 jours plus tard pour échanger et discuter de projets éventuels. Le début d´une autre histoire....



mardi 16 septembre 2008

Hasta la cumbre !!




Chachani 6075m



Quel amoureux de la montagne n´a pas rêvé un jour de fouler le sol d´un 6000m, de s´approcher un peu plus près des étoiles, de sentir l´ivresse des sommets, de se retrouver seul avec soi même, dans l´effort, en cherchant son air, comme aux premiers instants de la vie.

Le Chachani, 6075m, peut offrir ce rêve à toutes personnes suffisamment bien préparées.

L´absence de difficulté technique majeure et le peu de précipitations pendant la saison sèche le rend relativement "facile" d´accès.

Mais un 6000 reste un 6000, trop de gens pensent qu´atteindre le sommet est une formalité, et les nombreuses agences qui vendent les services d´un guide ne font rien pour enrayer le mythe, bien au contraire.

La réalité est bien différente, seulement 3 à 4 personnes sur 10 atteignent réellement le sommet.
Pour nous, l´aventure commence calle Santa Catalina, faire le tour des agences, comparer les prix, prendre les infos concernant l´ascension...

Notre choix s´arrête en fin de journée sur une agence qui nous paraît sérieuse et qui nous propose un prix raisonnable, 65 dollars.

Check up de l´équipement, tente, sleepings, frontales, piolets, crampons etc...le nécessaire pour passer la nuit au camp de base à 5250m et tenter le sommet.

Le matin, départ en 4x4, 8h20.
À bord, notre chauffeur, nos guides Adrian et Alex, César l´Espagnol, Tania l´Allemande, Laure et Jordan les Français et nous Canadiens Français.

3h de trajet, 1h de marche et nous voilà au camp.

Pour le moment tout va bien, installation, contemplation.



Les heures passent et les choses changent. Chacun commence à ressentir les effets de l´altitude. Mal de tête pour la plupart, mal des montagnes aigu pour Jordan qui commence à vomir.

À 17h, tout le monde au lit, le réveil est à 1h du mat.
La nuit sera froide et agitée, altitude et sommeil ne font pas bon ménage.

À 1h, l´état des troupes s´est empiré. Jordan est hors service et Tania aussi, le Soroche les clouent au lit, ils ne bougeront pas. Laure est aussi bien affectée mais elle décide de tenter l´ascension. César, Pupa et moi sommes ok malgré la fatigue.

L´ascension se fait tranquillement jusqu´à la première session crampons.
Après 30 min à 5700, Laure et Pupa décident de faire demi tour. Il reste au moins 6h et elles pensent manquer de force pour le retour, sage décision. Elles redescendent avec Adrian.



César et moi continuons avec Alex. L´ascension se passe bien même si César montre des signes inquiétants de fatigue. Les parties glacées demandent effort et concentration.

Après 4h30 d´ascension, nous atteignons le sommet du Chachani à 6075m.



Il nous faut maintenant rejoindre le camp de base, l´aventure se termine seulement une fois en bas, en bonne santé.

Atteindre le sommet aura été une belle récompense mais l´expérience en elle même aura vraiment value la peine.

Déjà, la montagne nous rappelle...

Aréquipa


Après quelques jours passés en Bolivie, une soirée magique à Sucre, des retrouvailles à La Paz et un détour obligé par Copacabana, nous voilà de retour au Pérou.

Le point de chute pour quelques jours sera Aréquipa, connue ici comme la ciudad blanca Péruvienne. Aréquipa est une ville avec une architecture coloniale très riche. Sa plaza de armas est sans doute l´une des plus belles d´Amérique du sud.
Sa position géographique, au croisement des routes vers le Chili et la Bolivie, son climat agréable, son cadre magnifique, ont beaucoup contribué à son développement et en font aujourd´hui, une des villes les plus prospères du pays.
Ses nombreuses universités attirent une population jeune et dynamique, qui donne à la ville des airs de campus à certaines heures de la journée.

Aréquipa et son marché, magnifique, coloré, où tout s´achète, tout se vend. Montagnes de fruits, kilos de viandes, herbes médicinales, fromages au lait cru, olives délicieuses...Les plus courageux peuvent même s´aventurer à boire du jus de grenouille, nouvelle tendance Aréquipénienne. Du lait tiède, une grenouille vivante, un mixer, et le tour est joué.
En sortant, une bonne papa rellena vous attend pour vous replacer l´estomac, fidèle au poste...
Au centre, au pied de la cathédrale Santa Catalina, un roulement perpétuel s´effectue sur les bancs de la plaza de armas où jeunes et moins jeunes viennent passer des heures à discuter, flirter ou tout simplement regarder s´écouler l´eau de la fontaine centrale le Turututu.



Depuis là, en levant les yeux, on peut aussi rêver aux cimes du Misti (5822m) ou du Chachani (6075m), volcans majestueux qui surplombent la ville.
Mais ça, c´est une autre histoire...

jeudi 4 septembre 2008

Pachamama

Il y a des moments, dans les voyages où le temps semble s´arrêter, où le mystique prend le pas sur le réel. Ce soir là, à Sucre, capitale Bolivienne, le pouvoir de la musique et le poids de la tradition nous ont emporté au sein même de la Pachamama, déesse de la terre.

Instant magique au coeur des Andes.


Barbudo