lundi 30 juin 2008

Transition

C´est le dernier sprint Bolivien, quelques photos de La Paz et du deuxième périple à Copacabana.
Transition entre La Paz et le Salar d´Uyuni...
Photobucket

mercredi 18 juin 2008

El Choro

Into the wild

Après la ville, les gens, les heures de bus, nous décidons de partir à la rencontre de nous même, dans la nature, la vraie.

Le trek El Choro est notre première destination, il part de l'altiplano et descend jusqu'aux yungas, zone subtropicale aux portes de la jungle amazonienne.

Trek de 64 km, le départ se fait depuis la Cumbre (4600m) à une vingtaine de km de La Paz.
La première heure de marche nous emmène jusqu'au col d'Abra Chucura, point culminant à 4859m. Ensuite, 2 jours de marche pour atteindre Chairo (1300m).

Les paysages sont magnifiques, passant du désert d'altitude à la végétation luxuriante. Les hommes, quasi absents à cette période de l'année.

3 jours de marche, entre le froid andin et l'humidité des yungas, un genou qui lâche, 16h et 37km de galère: on s'est enfin senti " into the wild".

Barbudo

Operation nez rouge

Fil rouge

Pour ne pas s'éparpiller, il faut parfois un fil conducteur, un "fil rouge".
Pour nous, se ne sera pas le fil qui sera rouge, mais le nez. En effet, tout au long du voyage, nous alimenterons l'Opération nez rouge, en prenant ces photos pleines de bonne humeur des personnes avec qui nous aurons eu la chance de partager des moments de joie.

Une seule philosophie, d´où que tu sois, mets un nez rouge et t´auras l´air d´un clown!

Nous vous invitons vivement à participer en nous envoyant vos photos "opération nez rouge" sur vagamundo@hotmail.fr

La Paz


Notre camp de base Bolivien pour quelques semaines sera La Paz. Nous y sommes arrivés le 8 juin.


Perchée à 3632 mètres, La Paz abrite plus d'un million d'habitants. Cette ville est un immense cratère de 5 km d'un bord à l'autre et d'une dénivellation de 600 mètres entre El Alto et la zona Sur.




La Paz, la ville aux deux visages...




El Alto, bidonville situé sur l'Altiplano, flux migratoire incessant à la recherche d'emplois inexistants. La faim, le froid, la mort. El Alto la débrouille, la vente dans la rue, la féria, marché immense mais aussi l'entraide pour ceux qui n'ont rien.




La zona Sur, ville dans la ville ou les rues ressemblent plus à Miami qu'à un quartier Latino. Résidences luxueuses, boutiques chics, restaurants américains et grosses voitures.




Et puis, entre ces deux mondes, une ville mélangée, aussi bien au niveau de ses habitants que de son architecture. Il nous reste encore quelques semaines pour découvrir les rues, les gens, les odeurs.




Aventure urbaine.....

Copacabana



La péninsule de Copacabana (Copacahuna en langue Aymara qui signifie "vue sur le lac"), se trouve au sud du lac Titicaca, à quelques encablures de l'île du soleil et de l'île de Lune.
Petite bourgade tranquille quasiment toute l'année, elle s'agite la première semaine de février pour célébrer la vierge noire du lac.

Depuis là, on peut admirer la beauté du lac Titicaca, d'où serait sorti le soleil lui même et Viracocha, chef divin à la barbe blanche, selon les croyances pré-inca de l'altiplano. On peut aussi y manger des truites énormes et délicieuses et profiter de sa petite plage, a qui on doit le nom de sa plus célèbre cousine Brésilienne.

Nous y passons donc 2 jours, afin de récupérer des longues heures de bus. Au détour des ruelles ensoleillées, nous faisons la rencontre de Huanco et d'Humberto. Huanco est Argentin, Humberto Équatorien, ils vivent tous les deux de leur artisanat, qu'ils vendent dans la rue. La discussion s'installe, nous parlons de nos vies, de nos pays, du monde en général.

Huanco nous invite à venir partager un repas le soir même dans la petite maison qu'il loue à quelques kilomètres de là avec Marta, et leurs 2 enfants. Huanco à 25 ans, il voyage depuis 13 ans. Marta 28 ans, vient d'une communauté Mapuche, en Patagonie. Ils vivent tous les deux de leurs mains, lui en fabriquant des bijoux en argent, elle en tissant selon les techniques ancéstrales Mapuche. Nanco 4 ans, et Luna 2 ans, apprennent la vie au fil des déplacements sur le continent.

Nous avons trouvé des amis, sur bien des points notre vision du monde et de la vie est la même. Riches de nos différences, nous avons échangé, sans attentes, et nous continuerons à le faire dans le futur. C'est ça aussi, le voyage, l'authenticité des moments partagés, ceux qui nous permettent de croire encore que tout est possible, ceux qui nous aident, chaque jour, à garder la flamme.


Barbudo

Transition

Après Ica, l'objectif est de rejoindre la Bolivie et sa capitale, La Paz où on nous attend.
Nous enchainons donc les heures de bus, 12h d'abord jusqu'à Aréquipa, puis 6h jusqu'à Puno au bord du lac Titicaca, où nous passons la nuit. Le matin nous sommes en route pour Copacabana, petit village de pêcheurs cette fois en Bolivie, au bord d'un des plus hauts lac navigable du monde.

mardi 17 juin 2008

Ica

Nous quittons Lima et nos hôtes pour aller vers le sud, à Ica.

Cette région du Pérou a énormément souffert du tremblement de terre de 2007, d'une magnitude de 8,6 sur l'échelle de Richter. Pisco, ville située à quelques kilomètres de l'épicentre et à 50 km d'Ica a été totalement rasée, emportant avec elle des milliers de personnes. La région toute entière garde des traces de la catastrophe, et malgré l'aide internationale, la reconstruction prendra encore des années.

À Ica, nous retrouvons Jorge, Alejandra et Marta, amis Péruviens rencontrés lors de mon deuxième voyage en Amérique du Sud, 5 ans plus tôt. C'est un bonheur de partager de nouvelles choses avec ceux qui m'avaient accueillis comme l'un des leurs il y a quelques années. Eux aussi ont souffert du tremblement de terre, mais ils sont encore là, et c'est l'essentiel.

Les quelques jours passés ici nous permettent d'approfondir nos connaissances sur le Pérou vu par les Péruviens. La situation du pays en général, les problèmes, mais aussi les initiatives qui espérons le, aideront le pays à sortir de la précarité. Le Pérou se retrouve aujourd'hui, partagé entre une ouverture sur le monde, dictée par un système économique qui ne laisse pas vraiment le choix, et un nationalisme alimenté par un besoin de retrouver une culture, effacée au fil du temps, par des siècles de colonisation et d'acculturation. Il est difficile de trouver le juste milieu et de ne pas se laisser entraîner par le radicalisme, d'un côté comme de l'autre.

Comme beaucoup d'autres pays dans le monde aujourd'hui, la recherche d'une identité propre, en tant que peuple, semble être l'enjeu des prochaines décennies.

Barbudo

Lima


Tout à commencé le 31 mai, date du départ de Montréal pour Lima, capitale du Pérou.
La ville ne nous est pas inconnue, c'est la troisième fois que nous atterrissons dans cette mégalopole d'environ 10 millions d'habitants.

Lima, c'est un mélange d'architecture coloniale et de bidonvilles faits de tôles et de papier mâché. Une ville où des milliers de personnes arrivent chaque mois à la recherche d'un travail, fuyant les campagnes où les conditions de vies restent très difficiles. Malheureusement, les emplois ne courent pas les rues et c'est bien la rue, qui elle abrite chaque jour un peu plus de gens.
À Lima, nous avons la chance de loger chez Marie, Hugo et leurs enfants, une belle famille "Suisso-Péruvienne''. Marie, infirmière Suisse, vit au Pérou depuis plus de 20 ans et s'occupe d'une association (Kalpa) qui monte des projets de sensibilisation et d'éducation à la Santé globale, dans des zones défavorisées du Pérou.

Nous sommes arrivés là, grâce à Emmanuelle qui fait partie du "réseau" et qui effectue son stage d'infirmière au sein de l'association.
Les premiers jours ne pouvaient pas être plus bénéfiques, nous voilà déjà dans la réalité Péruvienne, et plus largement dans celle de nombreux pays d'Amérique Latine.
Barbudo

Enfin à jour

Voilà comment ça se passe en voyage, on croit avoir le temps mais en fait, il passe toujours aussi vite. De kilomètres en découvertes, de surprises en rencontres, les jours défilent et nous en délaissons notre journal de bord. Un petit problème technique sur mon genoux gauche m'oblige à rester en place quelques jours. Je vais donc pouvoir partager avec vous la chronologie de nos péripéties.

lundi 9 juin 2008

Début de l'aventure



Voici quelques unes de nos premières photos du Pérou et de la Bolivie. La traversée du Pérou jusqu'à La Paz a été rapide. Des impératifs nous attendaient en Bolivie. En passant par le désert de Huacachina , nous avons poursuivi notre chemin vers La Paz en passant par Copacabana au bord du lac Titicaca.