mardi 16 septembre 2008

Hasta la cumbre !!




Chachani 6075m



Quel amoureux de la montagne n´a pas rêvé un jour de fouler le sol d´un 6000m, de s´approcher un peu plus près des étoiles, de sentir l´ivresse des sommets, de se retrouver seul avec soi même, dans l´effort, en cherchant son air, comme aux premiers instants de la vie.

Le Chachani, 6075m, peut offrir ce rêve à toutes personnes suffisamment bien préparées.

L´absence de difficulté technique majeure et le peu de précipitations pendant la saison sèche le rend relativement "facile" d´accès.

Mais un 6000 reste un 6000, trop de gens pensent qu´atteindre le sommet est une formalité, et les nombreuses agences qui vendent les services d´un guide ne font rien pour enrayer le mythe, bien au contraire.

La réalité est bien différente, seulement 3 à 4 personnes sur 10 atteignent réellement le sommet.
Pour nous, l´aventure commence calle Santa Catalina, faire le tour des agences, comparer les prix, prendre les infos concernant l´ascension...

Notre choix s´arrête en fin de journée sur une agence qui nous paraît sérieuse et qui nous propose un prix raisonnable, 65 dollars.

Check up de l´équipement, tente, sleepings, frontales, piolets, crampons etc...le nécessaire pour passer la nuit au camp de base à 5250m et tenter le sommet.

Le matin, départ en 4x4, 8h20.
À bord, notre chauffeur, nos guides Adrian et Alex, César l´Espagnol, Tania l´Allemande, Laure et Jordan les Français et nous Canadiens Français.

3h de trajet, 1h de marche et nous voilà au camp.

Pour le moment tout va bien, installation, contemplation.



Les heures passent et les choses changent. Chacun commence à ressentir les effets de l´altitude. Mal de tête pour la plupart, mal des montagnes aigu pour Jordan qui commence à vomir.

À 17h, tout le monde au lit, le réveil est à 1h du mat.
La nuit sera froide et agitée, altitude et sommeil ne font pas bon ménage.

À 1h, l´état des troupes s´est empiré. Jordan est hors service et Tania aussi, le Soroche les clouent au lit, ils ne bougeront pas. Laure est aussi bien affectée mais elle décide de tenter l´ascension. César, Pupa et moi sommes ok malgré la fatigue.

L´ascension se fait tranquillement jusqu´à la première session crampons.
Après 30 min à 5700, Laure et Pupa décident de faire demi tour. Il reste au moins 6h et elles pensent manquer de force pour le retour, sage décision. Elles redescendent avec Adrian.



César et moi continuons avec Alex. L´ascension se passe bien même si César montre des signes inquiétants de fatigue. Les parties glacées demandent effort et concentration.

Après 4h30 d´ascension, nous atteignons le sommet du Chachani à 6075m.



Il nous faut maintenant rejoindre le camp de base, l´aventure se termine seulement une fois en bas, en bonne santé.

Atteindre le sommet aura été une belle récompense mais l´expérience en elle même aura vraiment value la peine.

Déjà, la montagne nous rappelle...

Aréquipa


Après quelques jours passés en Bolivie, une soirée magique à Sucre, des retrouvailles à La Paz et un détour obligé par Copacabana, nous voilà de retour au Pérou.

Le point de chute pour quelques jours sera Aréquipa, connue ici comme la ciudad blanca Péruvienne. Aréquipa est une ville avec une architecture coloniale très riche. Sa plaza de armas est sans doute l´une des plus belles d´Amérique du sud.
Sa position géographique, au croisement des routes vers le Chili et la Bolivie, son climat agréable, son cadre magnifique, ont beaucoup contribué à son développement et en font aujourd´hui, une des villes les plus prospères du pays.
Ses nombreuses universités attirent une population jeune et dynamique, qui donne à la ville des airs de campus à certaines heures de la journée.

Aréquipa et son marché, magnifique, coloré, où tout s´achète, tout se vend. Montagnes de fruits, kilos de viandes, herbes médicinales, fromages au lait cru, olives délicieuses...Les plus courageux peuvent même s´aventurer à boire du jus de grenouille, nouvelle tendance Aréquipénienne. Du lait tiède, une grenouille vivante, un mixer, et le tour est joué.
En sortant, une bonne papa rellena vous attend pour vous replacer l´estomac, fidèle au poste...
Au centre, au pied de la cathédrale Santa Catalina, un roulement perpétuel s´effectue sur les bancs de la plaza de armas où jeunes et moins jeunes viennent passer des heures à discuter, flirter ou tout simplement regarder s´écouler l´eau de la fontaine centrale le Turututu.



Depuis là, en levant les yeux, on peut aussi rêver aux cimes du Misti (5822m) ou du Chachani (6075m), volcans majestueux qui surplombent la ville.
Mais ça, c´est une autre histoire...

jeudi 4 septembre 2008

Pachamama

Il y a des moments, dans les voyages où le temps semble s´arrêter, où le mystique prend le pas sur le réel. Ce soir là, à Sucre, capitale Bolivienne, le pouvoir de la musique et le poids de la tradition nous ont emporté au sein même de la Pachamama, déesse de la terre.

Instant magique au coeur des Andes.


Barbudo

La Patagonie restera pour nous une terre de défis, de patience et d´immensité.

D´El Bolson jusqu´à Lafquenche, de Lago puelo au volcan Lanin, tous ces paysages, ces odeurs, ces couleurs, voyageront avec nous jusqu´à ce qu´on les retrouvent, un jour, c´est sûr.

Notre voyage Argentin s´achève, ce pays est beau et ces habitants tout autant.

Hasta luego Che, que te vayas lindo.

lundi 1 septembre 2008


El Piltriquitron, El Bolson Patagonia.